Mon christianisme n’est-il que des mots ou est-il vraiment LA VIE ?
Voudriez-vous vous joindre à moi une fois de plus dans ma machine à remonter dans le temps ? Revenons au Calvaire. Nous arrivons et nous nous agenouillons à la Croix. Étrangement, les cris et les moqueries de la foule haineuse semblent avoir cessé. Il semble qu’il n’y ait personne d’autre que Jésus, se tordant par agonie sur la Croix, et nous, tremblants en nous agenouillant devant ses pieds percés de clous. Soudain, nous entendons quelque chose qui est terrifiant, donnant des sueurs froides. Jésus dit quelque chose qui semble être presqu’un cri d’angoisse. « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27.46). Ses disciples l’avaient abandonné et s’étaient enfuis. Satan saisit cela comme son occasion en or et avec des hordes de démons, se moque de lui et le rail et le tourmente.
Le Père a-t-il entendu Son cri ? Oui. Lui a-t-il envoyé une réponse ? Non. A-t-il répondu d’une façon ou d’une autre ? Oui. Il s’est détourné complètement, l’a abandonné et a fait de lui une malédiction. Puis Dieu a déversé sur lui toute la punition et le jugement implacables de l’indignation divine et cela ne s’est pas arrêté jusqu’à ce que la sainte colère du Dieu juste soit pleinement satisfaite.
Quand tout est fini, nous rentrons dans notre machine à remonter dans le temps et nous avançons un tout petit peu, jusqu’au dimanche matin.
Nous ne remarquons même pas la beauté du matin - - nous sommes toujours remplis de l’horreur de vendredi. Nous regardons autour. Ça alors, c’est curieux. La pierre est roulée et le tombeau est vide !!! Puis - - - QUELQU’UN nous appelle. Nous nous retournons, courons vers lui, tombons à ses pieds et nos cœurs éclatent de joie.
Nous sommes silencieux sur le chemin du retour vers l’époque actuelle, parce que nous avons tant à méditer. Quand nous arrivons ici, nous commençons à discuter de la foi étonnante de l’HOMME Jésus-Christ. Il a vaincu le diable, la chair et le monde. C’est le magnifique vainqueur, le puissant conquérant.
Une chose dont nous disons que nous sommes heureux, c’est que Jésus n’aura plus jamais à prononcer ces mots terribles d’avoir été abandonné. UN INSTANT ! Est-ce bien certain ? N’ai-je jamais donné à Jésus des raisons de me demander pourquoi je l’avais abandonné ? J’ai honte et je suis triste de devoir répondre : oui, bien des fois.
Comment cela peut-il se passer ? Il y a plusieurs façons - - voici quelques exemples pour illustrer la chose.
(1) Quelqu’un me parle d’une manière très irrespectueuse, grossière, méchante. Si je réponds de la même manière, je fais de cette personne mon dieu pour dicter mon comportement et je deviens son serviteur pour imiter son comportement, que je méprise. Pour ce faire, je dois abandonner Jésus et l’amour qu’il veut démontrer envers cette personne. Dieu seul connaît les chagrins et les fardeaux de cette personne. Est-ce que j’abandonne Jésus par les mots mêmes que je prononce ? Où sont la grâce et le sel ? (Colossiens 4.6). Injuriés, (1 Corinthiens 4.12) nous bénissons.
(2) Je vois une personne ou une situation où il y a un besoin - - mais je suis très occupé et j’ai des choses « importantes » à faire. Vais-je abandonner Jésus et (Luc 10.31-32) passer de l’autre côté?
(3) Qu’en est-il des dîmes et des offrandes ? Si c’était la dîme qui était exigée en vertu de la Loi, nous devrions donner beaucoup plus sous la grâce. Sinon, parce que je pense que je ne peux pas me le permettre, je traite Dieu de menteur. Il a dit : (Matthieu 6.33) cherchez premièrement le royaume de Dieu et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Puis encore (Malachie 3.10) apportez toutes les dîmes et je verserai sur vous tellement de bénédictions que vous n’aurez pas assez de place pour les entreposer. Mais je peux refuser de croire Dieu, je peux abandonner Jésus et servir le dieu que j’ai choisi, (Matthieu 6.24) Mammon.
Il existe de nombreuses façons pour un chrétien d’abandonner Jésus - - pensées – paroles – attitudes – actions – habitudes – (Matthieu 16.24) refusant de renoncer à soi-même. La Croix ne parle que de la mort. Si je me charge de ma croix, cela signifie la mort à moi-même. Si je ne le fais pas, cela signifie la mort de la vie de résurrection de Jésus en moi.
Ayez en vous les sentiments (Philippiens 2.5) qui étaient en Jésus-Christ. Quand la volonté est cédée à Dieu (Jean 4.34) toute liberté de choix disparait.
Attendez un instant – pas de choix personnel ? Ne serait-ce pas comme une prison ? En fait, c’est une plus grande liberté que nous ne pouvions imaginer. Aucune responsabilité de planifier, de calculer, de se forcer à deviner comment les choses vont se passer ou même les résultats. Si Dieu fait le choix pour nous, le tout suivra la sagesse parfaite, la puissance illimitée et l’amour sans fin. Dieu choisira toujours ce qu’il y a de meilleur pour nous et il sait déjà comment cela finira.
Il y a un mot auquel Satan ne veut jamais que nous pensions - - CONSÉQUENCES. Pour chaque choix que nous faisons, il y a des conséquences. Vous rappelez-vous de Lot (Genèse 13.8-11) ? Il a choisi ce qu’il voulait et a obtenu ce qu’il méritait. Abraham a laissé Dieu choisir et il a tout reçu. N’oubliez pas que Jésus garde le meilleur vin pour la fin (Jean 2.10). Satan offre ce qui semble être le meilleur vin en premier avec des offres luxueuses d’allure séduisante. Si nous abandonnons Jésus et croyons bêtement celui qui est un menteur depuis le début (Jean 8.44), peu à peu, nous allons découvrir (peut-être trop tard) que ce qui semblait être « du bon vin » était en fait un poison toxique. Puis les conséquences marchent selon le battement du rire satanique. Voici une merveilleuse promesse que nous pouvons croire et expérimenter (Jean 14.23), si nous aimons et obéissons à Jésus, lui et le Père feront leur demeure dans nos cœurs !!! (Que pourrions-nous jamais gagner en abandonnant Jésus ?)
Est-ce que je forcerai un jour Jésus à répéter ces mots terribles : « Mon enfant, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Mon christianisme n’est-il que des paroles ou est-ce vraiment LA VIE ?
Précieux Seigneur Jésus, s’il te plaît - - - à tout prix, ne me laisse jamais te faire dire ces mots horribles contre moi à nouveau.