William Tyndale était lié au pieu. Juste avant d’être étranglé et son corps brûlé, il a crié : - - « Oh Seigneur, ouvre les yeux du roi d’Angleterre. » Deux ans plus tard, le roi a permis la distribution de la Bible anglaise au peuple.
Pensez à ces versets et ensuite nous les considérerons individuellement.
2 Chroniques 33.9 – Manassé a fait pécher Juda et Jérusalem plus qu’ont péché les nations païennes. Il était le plus méchant et immoral de tous les rois de Juda et (2 Rois 21.6) a rempli Jérusalem de sang innocent. (L’Histoire nous raconte que le prophète Ésaïe a été scié en deux selon son décret). Mais quand il était en prison, (2 Chroniques 33.12) il a cherché le Seigneur et s’est repenti et Dieu lui a pardonné.
Jean 17.12 – Aucun d’eux ne s’est perdu, sauf Judas le fils de perdition afin que l’Écriture soit accomplie.
Romains 9.13 – J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü.
Malachie 1.2-3) – J’ai aimé Jacob et j’ai eu de la haine pour Ésaü.
Pourquoi devrait - - Comment pourrait - - -
Dieu jamais pardonner à Manassé ? Ça semble incroyable. Il était plus méchant même qu’Achab. Il a apporté du mal atroce et de l’idolâtrie à travers toute la nation et jusque dans (2 Chroniques 33.7) la maison même de Dieu. Semble-t-il juste qu’il trouve le pardon ?
UN MOMENT ! ARRÊTEZ ! TREMBLEZ !
C’est le moment pour nous d’être frappés par un étonnement émerveillé, en nous rendant plus profondément compte que la GRÂCE de Dieu est vraiment (Romains 5.20) plus grande que tous nos péchés, plus grande que tous mes péchés sales et vils et les vôtres. Nous ne pouvons pas regarder Manassé (ou nous-mêmes) sans voir la Croix tachée du sang de notre Sauveur victorieux.
C’est ça la grâce ? C’est la faveur suprême de Dieu que nous ne méritons pas et elle nous protège de la colère féroce de Dieu que nous méritons bien. En raison de la grâce imméritée de Dieu pour nous, de la même manière quand nous pardonnons à quelqu’un (et nous devons pardonner) nous portons volontiers en nous la douleur qu’il mérite pour ce qu’il a fait. Ainsi, l’amour de Dieu (Colossiens 3.13-14, 1 Jean 4.12) est perfectionné en nous. Ne lisez pas les récits de l’A.-T. comme de l’histoire seulement, qui n’aurait aucun sens pour nous. Chaque cas est rempli de vérités éternelles pour notre apprentissage et tout cela est profitable.
Je pense que quiconque croit que Judas était prédestiné à être damné pour accomplir l’Écriture, ne comprend pas la totalité de l’Omniscience de Dieu ou la magnificence du libre arbitre de l’homme. Judas était très ambitieux. Sa famille et ses voisins l’admiraient comme un fonceur. Mais son ambition était motivée par la cupidité qui a donné à Satan une entrée dans la vie de Judas. Quand Judas a vu les miracles de Jésus et a entendu parler d’un royaume, il était tout à fait d’accord avec la suggestion de Satan de se joindre aux disciples. Il n’avait aucune idée de trahir Jésus à ce moment-là en raison de la position qu’il aurait en tant qu’agent financier dans le royaume avec un accès à des richesses illimitées. La plupart des disciples étaient des hommes non scolarisés de Galilée, mais Judas était de Jérusalem et bien éduqué. C‘était logique que ce soit lui qui s’occupe des contributions. Il était mûr pour le chuchotement de Satan. (Jean 12.6) que personne ne saurait s’il pigeait lui-même dans les offrandes. Alors maintenant Satan avait une entrée plus grande dans la vie de Judas. Ce n’est qu’après avoir entendu des mots choquants (Matthieu 26.12-16) qui ont brisé ses rêves et tout espoir d’un emploi important très bien payé. Il a entendu Jésus dire qu’il allait même mourir. Il n’y aurait donc pas de royaume immédiat sur terre.
Il est parti de là, la tête en tourbillon, mais Satan a dit - c’est une occasion, ta dernière chance de gagner un peu d’argent sur le dos de Jésus. Judas a accepté et est allé négocier un prix pour sa trahison. Maintenant Satan avait une grande emprise sur Judas, et Judas est devenu le pion impuissant du diable. Après que Satan a obtenu tout ce qu’il pouvait de Judas, il l’a jeté comme des ordures sans valeur. Mais à chaque étape, Judas avait le choix. Quelqu’un devait accomplir les Écritures et le Seigneur Omniscient savait que ce serait Judas – MAIS – il n’était pas nécessaire que ce soit Judas plus qu’il ne devait être vous qui choisirez peut-être de désobéir à Dieu aujourd’hui.
La Bible nous dit (1 Jean 4.16) que Dieu est amour. Comment notre Dieu d’amour aurait-il pu dire qu’il haïssait quelqu’un ? Il y avait des jumeaux dans le ventre de Rebecca (Romains 9.10-13) et avant que l’un ou l’autre ait fait quoi que ce soit de bien ou de mal, Dieu a dit - - j’ai haï Ésaü. Lorsque nous utilisons le mot haine, il contient le désir de vengeance ou de blesser et de nuire. Avec Dieu, ce mot « haine » est différent. Il l’utilise comme une comparaison avec son profond respect pour ceux qu’Il aime.
Ésaü a dit : (Genèse 25.32-34) je m’en vais mourir ; à quoi me sert ce droit d’aînesse. Il avait faim ? – Oui, très. Mais mourir ? – une exagération pour obtenir ce qu’il voulait. Ésaü méprisait ce que Dieu valorisait beaucoup. Il avait beaucoup d’estime pour un bol de ragoût et méprisait le droit d’aînesse qui venait de l’alliance de Dieu, (Genèse 12.3) comme ne valant pas grand-chose pour lui.
Le droit d’aînesse signifiait plus que la plus grande part de l’héritage; c’était la lignée ancestrale par laquelle le Messie viendrait dans le monde. Ésaü était un homme robuste, un homme de plein air et un chasseur habile. Il n’avait certainement pas besoin de béquille religieuse ; il était totalement autosuffisant – ou c’est ce qu’il pensait. Parfois, les années apportent une certaine santé mentale. Plus tard – mais trop tard – (Hébreux 12.16-17) les remords l’ont forcé avec des larmes amères à chercher désespérément un lieu de repentance. L’esprit de Dieu (Genèse 6.3) ne contestera pas à toujours dans l’homme. Il arrive un moment où les choix ne peuvent être défaits et où les conséquences de ces choix peuvent être durables, voire éternelles.
Jacob était (Genèse 27.1-29) un tricheur, un trompeur, un escroc. Ça n’a pas l’air très adorable, n’est-ce pas ? Pourtant, Dieu a dit (Malachie 1.2) J’ai aimé Jacob. Jacob avait tort et faisait des connivences sur chaque point, mais ses magouilles avaient un but. Ses motivations et ses désirs étaient bons. Il convoitait le droit d’aînesse, non pas pour l’argent, mais pour le grand privilège d’être un ancêtre du Messie d’Israël et Sauveur du monde. Isaac avait enseigné à ses fils sur l’alliance de Dieu et Jacob était totalement captivé. Après des années d’escroquerie pécheresse, une certaine nuit, Jacob était seul (Genèse 32.24-31) et un HOMME a lutté avec lui jusqu’à l’aube. Jacob a confessé son péché et l’Ange de Dieu l’a béni et lui a donné un nouveau nom. Ésaü a dit - à quoi bon le droit d’aînesse ? Jacob a dit - je ne te laisserai pas aller à moins que - - ). Mieux vaut être un Jacob estropié qui cherche le Seigneur qu’un Ésaü athlétique qui méprise les promesses de l’alliance de Dieu. Ce qu’Ésaü rejetait, Jacob le désirait et Dieu lui donna le désir de son cœur.
Rappelez-vous ce que Jésus a dit : (Jean 14.30) le prince du monde n’a rien en moi. Rien en moi ne lui appartient, donc il n’a aucun pouvoir sur moi. Après son baptême, Jésus a été conduit par l’Esprit Saint (Matthieu 4.11) dans le désert. J’ai entendu un pasteur qui avait été là, dire que c’est un endroit désolé, stérile, froid la nuit, brûlant le jour et sans eau. Jésus était affamé et déshydraté après 40 jours et nuits sans nourriture ni eau, si faible qu’il était peut-être près de mourir. Satan n’attaque jamais sans une stratégie pré-planifiée. Quand Jésus était à son point le plus bas et le plus faible, Satan a lancé contre lui tout son arsenal. Dans l’état où il se trouvait, comment Jésus a-t-il pu résister victorieusement à l’attaque brutale contre l’esprit, les émotions et le corps ? Une seule chose le rendait possible – la PAROLE DE DIEU.
Par nos propres forces, nous ne sommes pas à la hauteur de Satan, mais la Parole vivante de Dieu le vaincra à chaque fois. Assurons-nous qu’il n’y a pas de péché dans notre vie dont nous ne nous sommes pas préoccupé, aussi petit soit-il. Un orteil dans la porte peut devenir un pied, puis un bastion et nous sommes incapables de nous aider nous-mêmes. Disons avec Jésus – rien en nous n’appartient à Satan pour qu’il n’ait rien sur quoi se tenir, aucun pouvoir sur nous.
Il n’y avait qu’une seule fois où il peut sembler que Dieu était injuste. C’est lorsqu’il a versé la colère divine et la punition féroce sur le seul HOMME parfait et sans péché dans le monde entier (2 Corinthiens 5.21) afin que nous, pécheurs coupables, puissions échapper au jugement que nous méritions si richement. Est-ce que cela a l’air juste ?
Arrêtons-nous ici et laissons la gratitude remplie d’émerveillement envahir toutes les fibres de notre être. Rappelons-nous que le Fils de Dieu faisait partie intégrante de cette réunion de planification qui a eu lieu (Apocalypse 13.8) avant la fondation du monde. À cette époque, il a pleinement convenu qu’il deviendrait Jésus, l’Agneau de Dieu (Jean 1.29) qui enlèverait le péché du monde. Pourquoi voudrait-il payer cet énorme prix pour notre salut ? Parce qu’il aimait tant son Père et son Père est le Dieu (Jean 3.16) qui aimait tant le monde. Il a choisi (Ésaïe 9.6) d’être l’enfant Jésus né pour nous et le Fils qui nous a été donné - - sachant tout le temps que l’Amour vient toujours dans l’enveloppe-cadeau de la souffrance.
Si nous, comme Manassé, avons passé des années dans le péché et la désobéissance, Dieu pourra-t-il jamais nous utiliser ou produire quelque chose de valable à travers nous ? Regardez ! Grâce à ce Manassé longtemps méchant mais finalement repentant, Dieu a produit un petit-fils nommé Josias. Josias s’est tourné vers le Seigneur de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force (2 Rois 23.25) selon la Parole de Dieu. Avant lui ou après lui, il n’y a pas eu de roi comme lui.
Faisons confiance au Seigneur Jésus de produire en nous (Psaumes 92.15) des fruits, que nous pouvons continuellement porter même jusque dans la vieillesse.
Savez-vous – vous souciez-vous de ce que vous avez entre les mains lorsque vous tenez une Bible ? Jetez un coup d’œil rapide sur (2 Timothée 2.8-13). Ceci a été écrit par Paul en prison quand il était enchaîné et seul dans un donjon. Alors, comment a-t-il pu l’affirmer ? Il nous dit le puissant secret. La Parole de Dieu n’est pas liée et toutes ses souffrances ne sont pas vaines, mais en valent la peine pour que la Parole de Dieu se répande et que beaucoup soient sauvés – même maintenant plus de 2000 ans plus tard.
Pasteur R. Simons – « William Tyndale est responsable de 80 % de notre Bible anglaise. Quand il a été attaché au pieu, juste avant d’être étranglé et son corps brûlé, il a appelé : O Seigneur, ouvre les yeux du roi d’Angleterre. Deux ans plus tard, le roi a permis la distribution de la Bible anglaise au peuple. Aujourd’hui, 500 ans plus tard, la Bible est toujours le best-seller dans le monde ».
Nous souvenons-nous à quel point tant de gens étaient prêts à souffrir pour nous apporter la Parole de Dieu – chérissons-nous notre Bible – la serrons-nous dans nos cœurs et la laissons-nous habiter richement en nous ? Le sang précieux de Jésus nous purifie de tout péché. Le sang des martyrs a préservé les Saintes Écritures pour nous. Mon cœur brûle de désir pour ta Parole (Psaumes 119.20, Psaumes 119.66). Enseigne-moi un bon jugement, un discernement sage et juste et de la connaissance.