Être sanctifié signifie être mis à part dans le but pour lequel Dieu nous a créés.
Je pensais à cette personne (Psaumes 1.1) qui marche selon le conseil des méchants, s’arrête sur la voie des pécheurs et s’assied en compagnie des moqueurs. Pour la première fois, c’était pour moi un éclairage nouveau sur une possibilité trompeuse. Si je vis une vie d’impie ou si je choisis de désobéir à Dieu en un moment donné - - - est-ce que je ne méprise pas la volonté de Dieu et est-ce que je ne me moque pas de la sainteté ? Ce concept mérite une réflexion sérieuse. Le péché augmente dans notre monde chaque jour. Nous en parlons et nous en sommes troublés. Le Dr Charles Stanley a dit quelque chose de très perspicace et je suis tout à fait d’accord avec lui. « Le péché augmentera partout où il n’y a pas de restrictions. Certains chrétiens sont si faibles et si indécis qu’il y a peu de pouvoir de pureté pour restreindre le mal ».
Nous devons constamment nous souvenir et obéir avec détermination 1 Jean 3.23. Tous ceux qui ont cet espoir en lui se purifient comme lui-même est pur.
Si par nos choix souverains, nous méprisons la volonté de Dieu et nous nous moquons de la sainteté, nous n’ajouterons certainement rien à la puissance restrictive de la pureté. Au lieu de cela, nous serons d’une grande aide à Satan dans son programme de péché ignoble qui est en expansion. Tout péché est de l’indépendance par rapport à Dieu et est donc de la rébellion contre Dieu.
Est-ce cela que nous voulons amener avec nous au (2 Corinthiens 5.10) tribunal de Christ ? Quand Jésus regarda Pierre (Luc 22.61) Pierre sortit et pleura amèrement et ces larmes furent le début d’un nouveau départ. Lorsque Jésus nous regardera quand nous comparaîtrons devant son tribunal, il sera trop tard pour les larmes, elles ne profiteront de rien, peu importe combien elles seront amères parce qu’il n’y aura plus de temps. Pourquoi verser des larmes inutiles de profond regret à ce moment-là, alors que nous pouvons faire des choix maintenant qui apporteront de la joie et de la reconnaissance quand nous rencontrons le juge (Jean 5.22) de toute la terre. Quand nous naissons de nouveau, nous devenons de nouvelles personnes, nous ne sommes plus ce que nous étions. Nous aurons toujours le principe du péché en nous jusqu’à ce que l’image Divine soit complètement restaurée quand nous verrons Jésus et que nous aurons toujours notre libre arbitre. Nous ne sommes jamais obligés de pécher parce que nous avons en nous la vie éternelle de résurrection de la Divinité incarnée. On ne peut pas séparer (Colossiens 3.1-5) la pureté de la sainteté et on ne peut pas séparer la pureté de la puissance. Jésus vit en nous pour vivre sa vie à travers la puissance de l’Esprit Saint qui est (1 Jean 3.24, 1 Thessaloniciens 4.8) l’Esprit de vie en Jésus-Christ. Nos choix et nos motivations sont extrêmement importants. Cela m’a vraiment secoué de réaliser que par un choix précipité dans un moment fugace, je peux mépriser la volonté de Dieu et me moquer de la sainteté par une désobéissance pure et simple. Avons-nous oublié le sens et le but de la croix ? Nos choix révèlent-ils que nous estimons que le COÛT de la croix est de moins grande valeur pour nous que la satisfaction de nos désirs égoïstes ?
Être sanctifié signifie être mis à part dans le but pour lequel Dieu nous a créés. Vous sanctifiez une chaise quand vous vous asseyez dessus parce qu’elle a été créée à cette fin. Si nous ne sommes pas mis à part pour le but de Dieu en nous créant, qui est de le glorifier par notre obéissance, qu’accomplissons-nous ? Quel but servons-nous dans notre monde désespérément nécessiteux ?
Nous avons besoin que nos vies explosent avec de la dynamite et la dynamite est l’obéissance à l’Esprit Saint. Tant de choses temporaires dans nos vies seront explosées si nous obéissons au Seigneur dans le but d’obtenir des trésors éternels. Il y a plusieurs années, un missionnaire, plus tard martyrisé, a dit : « il n’est pas un imbécile, celui qui abandonne ce qu’il ne peut pas garder pour gagner ce qu’il ne peut pas perdre ». Malheureusement – tristement – beaucoup de chrétiens inversent ce principe glorieux, mais ils ne peuvent pas changer sa vérité qui change la vie.