La gratitude chasse les grognements.
Bernard de Clairvaux parle dans ses écrits du « parfum composé des bienfaits de Dieu dont on se rappelle ». Le Dr Tozer nous rappelle que dix lépreux (Luc 17.17) ont été guéris – c’était le bienfait. L’un d’entre eux est revenu pour remercier son bienfaiteur – c’était le parfum.
Bénis l’Éternel (Psaumes 103.2) et N’OUBLIE AUCUN de ses bienfaits. Ne pouvons-nous pas à nouveau verser l’onguent parfumé des souvenirs reconnaissants (Marc 14.3) sur la tête sacrée qui a été chargée par la douleur, la honte et la tristesse pour payer notre péché ? Et encore (Jean 12.3) ne pouvons-nous pas verser le parfum de reconnaissance authentique sur les pieds qui ont été cloués à la croix et portent encore les empreintes des clous ?
Prenons-nous au sérieux Éphésiens 5.20 en rendant continuellement grâces à Dieu pour toutes choses ? Sommes-nous constamment reconnaissants pour notre incroyable privilège (Philippiens 4.6) de pouvoir prier en toute chose sans nous inquiéter de rien ? Je pense que notre véritable gratitude en nous souvenant délibérément des dons constants et somptueux de la grâce de la part de Dieu monte vers lui comme la belle odeur du parfum saint. En tant qu’enfants bien-aimés de notre Père céleste aimant, nous devrions être empreints de cet arôme.
Quel genre de puanteur immonde émettrait une personne sans cœur, quelqu’un qui prend toutes les bonnes choses pour acquises et considère que tout cela ne soit que son droit ? De tels gens ne glorifient pas Dieu (Romains 1.21) et ne sont pas reconnaissants. Les chrétiens n’ont aucun droit et aucun mérite, mais nous sommes super-riches en avantages, en bénédictions et en privilèges. Lorsque nous faisons connaître nos besoins (Philippiens 4.6 ) à Dieu, sommes-nous tellement pris avec nos demandes que nous ne nous souvenons pas de le remercier pour tout ce qu’il a déjà donné et pour tout ce qu’il est ?
Pour nous, il y a des enrichissements personnels dans la vraie gratitude. La gratitude chasse les grognements. Il est impossible d’être reconnaissant et de gronder en même temps. Si nous sommes reconnaissants pour tout ce que nous avons, nous ne nous plaindrons pas des petites choses non-essentielles que nous n’avons pas. Si nous commençons à énumérer nos bénédictions, nous serons submergés et tellement reconnaissants qu’il n’y aura plus de place pour les plaintes. La gratitude nous amène à nous arrêter et à considérer ce que nous méritons par rapport à ce que nous recevons continuellement du Seigneur. La gratitude nous fait réaliser notre dépendance totale de Dieu.
La gratitude magnifie Dieu dans notre compréhension approfondie tandis que nous sommes remplis de crainte respectueuse devant la merveilleuse merveille de notre Dieu merveilleux.
La gratitude nous rend avides dans notre cœur et nous cherchons à approfondir l’intimité et l’unité croissante (Jean 17.11) avec Dieu le Père et Dieu le Fils. La gratitude nous donne un cœur de compassion (1 Jean 3.17-18) et un désir de partager avec d’autres qui ont des besoins spirituels et matériels. La gratitude imprègne en nous un cœur brûlant d’amour et d’adoration pour Jésus et lui seul est le désir de notre cœur. Ce ne sont là que quelques-unes des richesses qui nous ont été accordées par la gratitude et je suis sûr que vous pouvez penser à beaucoup plus.
Nous souvenons-nous de visiter et de revisiter Gethsémané et le Calvaire et d’adorer l’Agneau de Dieu? Nous regardons cet HOMME et nous savons qu’il est DIEU et que nos esprits peinent à comprendre. Mais y trouvons-nous de plus grandes profondeurs dans nos cœurs tremblants et remplis de gratitude ? Nous ne pourrons jamais faire l’expérience de la communion de sa souffrance (Philippiens 3.10) jusqu’à ce que nous le connaissions dans la puissance de sa Résurrection.
Oswald Chambers – « Dieu permet parfois des circonstances désagréables pour que nous puissions manifester la vie du Fils de Dieu dans notre chair mortelle. »
Comment pourrions-nous jamais finir de remercier Dieu pour son don, précieux au-delà de ce que nous pourrions dire. Son don indicible, indescriptible, inestimable ? Que l’œuvre de Jésus qui nous habite remplisse nos vies du parfum de sa douceur surpassant qui montera aussi en arôme agréable à Dieu.